Aujourd'hui, parlons du manga Ecchi Gallery de Takumi Kobayashi (Soleil - Collection Eros) une auteure dont est déjà paru en France le titre érotique Rouge Passion chez Iku Comics et dont le trait fait penser à celui de Kosuke Fushijima, le mangaka du manga Ah ! My Goddess.
Ecchi Gallery est un recueil de 6 histoires courtes érotiques et romantiques datant de 2005 au Japon. Ici, pas de viol, pas d'inceste, pas de fétichisme... du hentai true love, quoi.
C'est censuré ou plutôt auto-censuré, c'est-à-dire qu'il y a quelques pénis inexistants/floutés, mais que les scènes d'amours sont sinon présentées de façon à ce qu'on voit surtout les corps emmêlés et les poitrines généreuses des demoiselles.
Chaque histoire commence par une scène de sexe. Lesdites scènes ne sont pas particulièrement excitantes (la flèche pointé vers le bas du logo du titre sur la couverture était-elle indicative ?) mais les filles sont sexy à souhait.
Présentation détaillée des 6 nouvelles classées selon mon ordre de préférence :
Senteur réminiscente (3 parties)
Selon l'adage, plus c'est long, plus c'est bon, ma nouvelle favorite est la plus longue du recueil.
Watanabé, employé dans un hôtel, retombe par hasard sur celle avec qui il a couché une fois durant les vacances d'été au bord de la mer... mais cette dernière s'est présentée sous un faux nom et fait dans un premier temps semblant de ne pas le connaître. Watanabé poursuit la jolie fleuriste de ses assiduités et ils se mettent à sortir ensemble, mais une personne opposée à leur relation sème le doute dans l'esprit de Watané en accusant la jeune femme de nymphomanie.
Watanabé, employé dans un hôtel, retombe par hasard sur celle avec qui il a couché une fois durant les vacances d'été au bord de la mer... mais cette dernière s'est présentée sous un faux nom et fait dans un premier temps semblant de ne pas le connaître. Watanabé poursuit la jolie fleuriste de ses assiduités et ils se mettent à sortir ensemble, mais une personne opposée à leur relation sème le doute dans l'esprit de Watané en accusant la jeune femme de nymphomanie.
Le jour de la majorité (histoire courte plus ancienne, datant si j'ai bien suivi de 2002)
Une fille de 20 ans (âge où l'on devient majeur au Japon) revient voir celui qui a été son tuteur, il y a deux ans de cela. J'ai beaucoup apprécié le détail du stylo qu'il lui avait donné comme porte-bonheur...
Le hameau des lucioles
Un employé qui couchait avec la femme de son patron s'est vu rejetée par celle-ci qui va être mère. Parti en randonnée en montagne, il tombe malade et est recueilli dans une auberge où une jolie jeune femme prend soin de lui et lui offre son corps. La narration est un peu brouillon, mais l'ensemble n'est pas dénué de poésie.
Le puceau (1ère et 2ème partie)
Pardonnez-moi d'en venir directement à la morale cette histoire gentillette ayant un héros et une héroïne simplets pour protagonistes :
si vous êtes puceau à 28 ans et que vous vous dégonflez (au propre comme au figuré) au moment fatidique, attendez de trouver la bonne personne, celle dont vous saurez tomber amoureux. Et là, vos angoisses s'envoleront et vous pourrez dire adieu à votre pucelage.
Le coup de fouet
Jun et Kyôko sont mariés depuis 3 ans, mais la flamme de la passion n'est plus là. Quand la cousine de Kyôko, Eri passe une semaine chez le couple pour chercher du travailler, Jun est inexplicablement attiré...
Trompera-t-il, trompera-t-il pas... Voilà tout le suspens.
La montre qui indique la fin de l'été
La narration de cette dernière histoire est un peu confuse. Le passage du passé au présent est mal amené et le final laisse un peu perplexe. En gros, c'est l'histoire d'un type qui a loupé sa chance de coucher avec une fille, mais qui finit par le faire...
